Merci au journal La Croix pour ce bel entretien. Merci pour le partage (ici), amical à l'intérieur de notre réseau, via Satish que nous retrouverons le 9 novembre.
La COP26 est sur le point de s’ouvrir en Écosse. Et chacun le pressent : la révolution à engager n’est pas une révolution technique. E lle est d’abord philosophique et spirituelle. Le dérèglement climatique et ses conséquences, qui saisissent par leur gravité, questionnent en profondeur nos modes de vie. Donc notre rapport au monde. Dès lors, qui mieux que Satish Kumar, l’une des grandes voix de l’écologie spirituelle, pour nous éclairer ? En France, on l’appelle parfois le « Pierre Rabhi anglais ». La référence lui va : la sobriété, le retour à la terre, l’anticonsumérisme. Il faut pourtant le suivre dans son propre cheminement. Comme moine jaïn en Inde dans ses jeunes années, puis comme opposant à la prolifération des armes nucléaires et, enfin, au Schumacher College, université de la transition écologique fondée il y a déjà trente ans en Angleterre. À 85 ans, le militant n’a rien perdu de sa fougue. Et ne nie pas la complexité des transformations à mener, qui seront aussi technologiques. Il trace un chemin, loin du désespoir ambiant.
Merci au journal La Croix pour ce bel entretien. Merci pour le partage (ici), amical à l'intérieur de notre réseau, via Satish que nous retrouverons le 9 novembre.